Le secteur de l’automobile s’oriente de plus en plus vers la technologie de la voiture connectée. De nombreux constructeurs auto se penchent sur les données générées par ce nouveau procédé. Le but est de pouvoir satisfaire davantage les utilisateurs en développant des offres de services modernes et de qualité. Bien sûr, Peugeot et d’autres assureurs se plongent aussi à la manœuvre.

La valeur client et les données personnelles

Les promoteurs du projet requièrent que le partage des données doive être effectué d’une manière désintermédiée et certifiée. Ainsi, ils pourront opérer en coopération et se concurrencer librement. Ce qui signifie qu’un nouveau mode de coopération et de la concurrence reposant autour de la valorisation des données et du partage doit être instauré.

À vrai dire, de nombreuses données sont générées par la voiture connectée. À part cela, elle génère aussi des mises à jour de logicielles, de différents usages, des entretiens, etc. En effet, une partie de ces données relève d’un caractère personnel. C’est pour cela qu’ils doivent être générés conformément selon les principes de traçabilité, d’autorisation et de protection de la RGPD.

En passant, lisez l’histoire de la motorisation 106 Peugeot pour savoir le succès d’un véhicule utilitaire !

La rémunération des clients sur ses données

Notons que Peugeot a décidé de faire en sorte que ses clients ne percevront pas de rémunération sur les données de la voiture connectée. Toutefois, ce sujet reste toujours ouvert au niveau des autres acteurs de cette filière qui sont impliqués (d’une manière directe ou indirecte) dans ce projet.

Par rapport à cela, un MVP (Minimum Viable Product) a été mis en place. Il se repose, en effet, sur la technologie blockchain. L’objectif est de pouvoir expérimenter cette nouvelle technologie. Le groupe PSA (Peugeot Société Anonyme), divers acteurs technologiques (tel que The Blockchain XDEV, SystemX…), des assureurs (comme Groupe IMA ou Inter Mutuelles Assistance, le groupe Marmut…) sont les acteurs qui se sont lancés dans ce projet.

Les principaux rôles de la blockchain

Principalement la blockchain avec sa monnaie virtuelle doit, non seulement protéger la confidentialité de donnée, mais aussi elle doit les certifier et assurer à la fois la fluidité et la sécurité des échanges. Cela va permettre d’effectuer un suivi administratif infalsifiable de la voiture durant toute sa durée de vie. Aussi, cela faciliterait l’utilisation des données auprès des services personnalisés comme les services d’assurances, la maintenance prédictive, etc.

En général, différentes données en termes de consentement au partage, de droit d’accès, de portabilité lors de la revente de la voiture (par exemple), de droit d’accès… seront générées par la plateforme. Ce qui va servir d’une grande utilité auprès des constructeurs, des assureurs, du réseau d’entretien ou de réparation, etc. 

Ce projet démontre, en effet, l’intérêt stratégique porté sur la mise en place de la plateforme dans la filière automobile. Tous les acteurs et intervenants du secteur auto (les constructeurs, les banques, les assureurs, les réseaux de réparations et d’entretiens, etc.) sont appelés à rejoindre cette perspective et démarche. Cette dernière vise à séduire principalement les différents acteurs industriels grâce à un pilotage collaboratif.   

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